En cette période de Pâques, dans le sud de l’Italie catholique très pratiquant, il est apparemment coutume aussi d’aller se confesser. Le péché est bien connu dans cette religion, et cette notion existe aussi très concrètement dans le Vedanta : le péché est tout ce qui est contraire à la Vérité. La Vérité est appelée Dharma. Un péché, dans la tradition védique, est donc un comportement adharmique.
Lorsqu’Isvara a créé le monde, il a également créé les règles qui le régissent : le Dharma. Ces lois sont physiques (comme la gravité), psychologiques (comme le fait que les pensées créent des émotions), et morales (comme la compassion, la justice, l’honnêteté).
Et heureusement ! Imagine un monde sans ces lois : où le sel deviendrait tout d’un coup sucré, où les chats se prendraient pour des dauphins, où tu n’aurais aucune idée de ce qui est bien ou mal, bon ou toxique. Sans Dharma, ce serait le chaos total. Rien ne tiendrait debout, ni les maisons, ni les relations, ni même ton système digestif.
Pas besoin donc qu’Isvara soit planqué dans un nuage à juger nos faits et gestes : ces lois sont automatiques, comme le feu qui brûle ou l’eau qui mouille. Si tu agis contre la vérité de ton cœur ou contre l’ordre du monde, tu te sens naturellement mal. Ce malaise, cette culpabilité, ce remords… sont le signal d’un désalignement avec le Dharma. Pas besoin de prêtre ni de tribunal.
Et comme toute action entraîne une conséquence, les actes adharmiques laissent une trace : le karma. Ce karma peut revenir sous forme d’expériences désagréables, externes ou internes. On ne « paye » pas parce qu’on est puni, on récolte simplement ce qu’on a semé.
Et s’il y a bien un domaine où l’on sème souvent à l’aveugle, c’est… l’argent.
Quelles que soient tes intentions, tes besoins ou ton histoire, ta relation à l’argent révèle toujours ton alignement — ou ton désalignement — avec le Dharma. Es-tu dans la peur ou dans la clarté ? Dans l’attente ou dans la récolte ? Dans la dépendance ou dans la légèreté ?
C’est exactement ce qu’on va explorer dans le prochain Satyananda Upadesha, à travers le questionnement d’une femme qui en a marre de dépendre de son mari ou des aides sociales, et qui rêve de se sentir enfin libre, digne et en paix avec ses finances.
Parce que oui, même l’argent peut devenir un chemin vers la Vérité.
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