Tout le monde cherche le bonheur.
Et presque tout le monde le cherche… au mauvais endroit.
On le cherche dans les objets, les situations, les relations, les expériences : une maison paisible, un bon repas, une belle rencontre, un coucher de soleil, une promotion, un silence, un voyage. Parfois même, on le cherche dans des choses très subtiles, comme un état de méditation, une sensation d’unité, ou un certain calme intérieur.
Et pourtant, une vérité aussi vieille que le monde – que les sages de l’Inde ont transmise à travers les Upanishads – nous dit ceci : le bonheur ne se trouve pas dans les objets.
Cela semble contre-intuitif, non ? Après tout, quand je mange une tarte aux cerises, je ressens du plaisir. Quand j’écoute une musique que j’adore, je me détends. Quand je suis avec la personne que j’aime, je me sens en paix. Donc forcément, ces choses-là me donnent du bonheur… n’est-ce pas ?
Eh bien, non.
Ces objets ou expériences n’ont en réalité aucun bonheur en eux. Ce qu’ils font, c’est suspendre temporairement l’agitation de ton mental. Et quand ton mental se calme… le bonheur qui est déjà en toi devient visible. Il se reflète. Il est comme le soleil, toujours là, mais parfois caché derrière les nuages.
Et les nuages, ce sont tes pensées, tes désirs, tes inquiétudes, tes attentes, tes jugements. Quand ces nuages se dissipent, même pour un instant, tu ressens quelque chose d’agréable. Ce n’est pas que l’objet t’a donné cette paix. C’est que, en sa présence, ton mental s’est momentanément détendu. Et c’est ce relâchement qui a permis à ta vraie nature de briller.
Dans la tradition du Vedanta, on appelle cette vraie nature Atma – le Soi, la Conscience que tu es au fond de toi, au-delà de ton corps, de ton histoire, de ta personnalité. Et cette Conscience est purna ananda : complète en elle-même, paisible, libre, joyeuse sans cause.
Tu la connais déjà. Chaque nuit, quand tu tombes dans un sommeil profond, ton mental disparaît. Plus de monde extérieur, plus de pensées, plus de désirs. Et pourtant, au réveil, tu dis : « qu’est-ce que j’ai bien dormi ». Qui a savouré ce repos ? Pas ton mental, qui n’était plus là. C’est le Soi, toujours présent, même quand le corps et l’esprit se sont éteints un moment.
Mais dans la vie éveillée, ce bonheur semble disparaître. Pourquoi ? Parce que l’esprit recommence à courir après mille objets, croyant à tort que celui-là, cette fois-ci, là tout de suite, ce sera le bon. Celui qui comblera. Celui qui durera.
Mais aucun objet n’est permanent. Aucun n’est stable. Aucun ne peut satisfaire un être humain pour toujours. Et surtout, aucun n’est porteur de bonheur en lui-même. S’il l’était, il rendrait tout le monde heureux de la même manière. Et pourtant… ce qui fait plaisir à l’un agace l’autre. Ce que tu aimais hier t’ennuie aujourd’hui. Ce que tu détestais devient un jour réconfortant. C’est la preuve que l’objet est neutre. C’est ton mental qui projette du plaisir ou du déplaisir sur lui.
Alors, quelle est la solution ? Faut-il tout fuir, devenir moine ou vivre dans une grotte ? Pas du tout.
Il suffit simplement de reconnaître que le bonheur que tu ressens vient toujours de toi. De ta nature profonde. Des moments où tu cesses de te chercher ailleurs.
Le bonheur durable n’est pas un événement. Ce n’est pas une expérience. Ce n’est pas non plus la présence de quelqu’un. C’est une compréhension.
Une compréhension radicale : je suis déjà complet(e).
Quand tu reconnais que tu es Atma, le Soi, cette Conscience libre, inchangeable, témoin de tout… tu n’as plus besoin que les objets soient agréables ou que les gens te comprennent ou que le monde te corresponde. Tu peux savourer ce qui vient, sans dépendre de quoi que ce soit pour être bien. Tu n’es plus en manque. Tu n’es plus à la recherche de quelque chose que tu aurais perdu. Tu es simplement toi-même.
Et dans cette simplicité, tu découvres un contentement qui ne dépend de rien.
C’est cela que les sages appellent purna ananda – la félicité complète, sans cause, sans objet, sans effort.
Elle n’a rien d’extraordinaire. Elle n’est pas spectaculaire. Mais elle est stable, paisible, silencieuse. Et, surtout, elle est toi.
Si tu es à la recherche du vrai bonheur qu’est ta nature innée, contacte-moi.