La semaine passée, j’ai fini la traduction française du dernier livre de James Swartz (mon maître védantin) : « Je suis une conscience ordinaire ». James est le premier à avoir introduit ce concept de conscience ordinaire et, à force de lire les commentaires sous mes vidéos YouTube, j’ai enfin compris pourquoi…

L’écrasante majorité des chercheurs spirituels occidentaux sont passés par le new age, là où le Soi est décrit de manière très poétique et originale. Puis, il y a les nombreuses expériences mystiques que la plupart ont vécues. Ces expériences incroyables, surprenantes et inexplicables leur font souvent croire qu’il s’agit là de la nature du Soi : quelque chose d’incroyable, de surprenant et d’inexplicable.

Le nombre de fois où j’ai lu « Tu parles de quelque chose sans nom, de l’innommable… ». En clair : ils pensent que je suis une intellectuelle sèche qui est passée à côté et, bien sûr, qu’ils savent et connaissent le secret de ce grand mystère.

Ils sont, en réalité, attachés à ces expériences et c’est très concrètement leur frein pour atteindre la réalisation du Soi. Soit pour l’effet « Wouah », soit pour l’effet « Je suis spécial », soit les deux. Ils ne leur vient donc pas à l’esprit que le Soi est tout autre…

Voilà pourquoi il est essentiel de casser le mythe : NON, le Soi n’est pas innommable, incroyable, insaisissable, et encore moins inexplicable. Il existe, au contraire, une multitude d’angles pour expliquer le Soi. Sans parler de la définition classique du Vedanta : Sat Cit Ananda. Littéralement : Existence Conscience Félicité.

D’ailleurs, les Swamis (les maîtres védantins classiques) ont tous un nom qui finit par « ananda ». La première partie du nom représente ce qui les a menés à la Félicité du Soi, ou une caractéristique personnelle. Par exemple, Swami Vivekananda = Viveka (la discrimination – outil #1 du Vedanta) + Ananda (Félicité). Bref, même les noms des Swamis représentent le Soi.

Aussi, le Soi n’est pas insaisissable mais bien auto-évident. Il est l’existence elle-même donc rien n’existe en dehors du Soi. Que je sois en train de méditer ou dans ma voiture en train de râler, je suis le Soi et le Soi est tout cela. C’est tellement simple qu’on ne le voit pas. Un peu comme un parfum qu’on ne sent plus à force de le porter.

La bonne nouvelle c’est que, si tu lis ce message, tu fais partie des rares prêts à aller plus loin et à réaliser cette vérité. Isvara t’a poussé vers ces mots car ton esprit est logique, raffiné et curieux. Et ça, c’est une arme redoutable pour trancher vif dans l’ignorance qui t’empêche d’atteindre la fin de la quête.

Si tu veux accélérer le mouvement, rejoins-nous dans la Sangha Privée.

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