Vous êtes-vous déjà demandé d’où viennent vos pensées ? Sont-elles personnelles ou se connectent-elles à quelque chose de plus grand ?
Voici l’essentiel :
1. Les pensées naissent à partir d’impressions mentales (vāsanās) et de souvenirs. Ces impressions mentales ne sont pas aléatoires : elles résultent d’une « production conditionnée » (ou interdépendance), un lien de cause à effet dans lequel les actions passées (karma) façonnent votre paysage mental présent. Chaque pensée, émotion et réaction que vous ressentez est liée aux graines de vos actions passées (karma).
Mais qu’est-ce qui a causé ces impressions mentales ?
2. Les pensées émergent fondamentalement d’un « ciel de conscience collective ». Elles deviennent vôtres lorsque vous les revendiquez, ce qui entraîne jugements et réactions émotionnelles basés sur vos vāsanās. C’est dans ce processus d’appropriation que réside la responsabilité individuelle. En vous identifiant à vos pensées, vous renforcez ces vāsanās, perpétuant ainsi le cycle du karma.
Mais les pensées sont-elles aléatoires ?
3. Les pensées ne sont pas aléatoires : elles suivent la logique interne de l’esprit. Il n’y a pas nécessairement besoin de déclencheurs extérieurs — votre esprit génère de lui-même les pensées appropriées à partir de la conscience collective. Là où il y a une apparition, il y a de la conscience, et il existe un lien inviolable entre elles.
Quelle est la solution ?
4. Toutefois, si, en observant quotidiennement votre esprit, vous comprenez que les impressions internes d’un individu, la logique interne de l’esprit et la conscience collective (la totalité de toutes les pensées) sont apparemment réelles mais pas réellement réelles, et si vous « garez » votre attention sur ce qui est vraiment réel — à savoir le Fond de l’Être toujours présent, le Soi immuable et disponible à tout instant, qui est libre de toute pensée — vous vous aimerez inconditionnellement. Inutile de supprimer vos pensées. Conservez cet « emplacement de stationnement » ! Ne laissez pas votre ego vous en chasser. Considérez votre vie comme un engagement à long terme, sur au moins 10 à 15 ans d’efforts et de croissance constants, de la même manière que les étudiants en médecine consacrent des années à l’étude et à la pratique pour maîtriser leur art. Naturellement, certains progressent plus vite que d’autres, mais à l’échelle d’un univers infini — sans commencement ni fin — le temps n’a finalement que peu d’importance !
✍🏻 James Swartz
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