La semaine passée, dans le chat de la Sangha, un des membres a posé une question très intéressante : « Je vois mon fils débordé, c’est le bordel partout, et je me demande ce que je peux faire ».
Je lui ai alors répondu de pratiquer l’action désintéressée, la plus haute forme de Karma Yoga.
Le Vedanta utilise notre quotidien comme pratique et nous invite à appliquer Karma Yoga dans notre existence. Il consiste en deux angles :
1/ J’offre toutes mes actions à Isvara (Dieu), dans le sens où j’arrête de répondre aux caprices de mon ego, je suis tout simplement ma joie. Je fais ce pour quoi je suis fait et j’agis en alignement avec les valeurs dharmiques (générosité, bonté, justice, non-violence, etc).
2/ Le fruit de mes actions ne dépend pas de moi mais d’Isvara et je considère ceux-ci comme des cadeaux – qu’ils soient « positifs ou négatifs ». Je réponds à la vie en confiance, peu importe les circonstances.
Karma Yoga n’est pas une simple idée, c’est une méthode concrète qui a des résultats tout aussi concrets : il calme et purifie l’esprit – prérequis incontournable pour la réalisation du Soi.
D’ailleurs, un tout nouveau membre de la Sangha écrivait aussi ceci :
« Il y a déjà des effets dans le quotidien : plus de calme et de joie. Le fait de considérer tout ce qui arrive comme un cadeau et d’offrir toutes ses actions au divin a une portée extraordinaire. Merci à Delphine et à tous. »
Pour revenir à la question initiale « Dois-je aider ou pas mon fils ? Dois-je dire quelque chose ? », la réponse du Vedanta est simple : suis l’élan mais assure-toi que ce soit complètement désintéressé.
C’est là où le Vedanta devient « gênant » : il nous demande d’être ultra honnête avec nous-mêmes.
Exemples :
- Suis-je en train de réagir en fonction de mes propres conditionnements ? (« Le bordel c’est nul et indigne »)
- Ai-je besoin de le sauver ? (« Je veux être un super parent, reconnu et aimé »)
Quand on gratte sans avoir peur de se regarder en face, on constate que 9,9 fois sur 10 nous obéissons à notre ego. Nous sommes constamment en train de nous servir plutôt qu’Isvara.
Le moment où l’on voit nos vraies motivations est désagréable, certes, mais tellement libérateur. Car ce qui est vu peut ensuite être libéré, pour un esprit toujours plus calme et en paix.
Ce n’est pas pour rien que de nombreux Karma Yogi abandonne la quête finale de la réalisation du Soi : leur vie est devenue tellement légère et alignée avec cette technique qu’ils en oublient le but initial !
Si tu souhaites un endroit où on peut se permettre de regarder dans ses profondeurs en toute confiance, sans aucun jugement mais dans la lumière d’Isvara afin de révéler le Soi que tu es et a toujours été, rejoins-nous dans la Sangha.
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Ce n’est pas un club de bisounours mais un merveilleux miroir afin d’accélérer ton chemin vers la libération finale.

