Quand j’étais gamine, j’adorais le jeu « Qui est-ce? ». Tu te rappelles ? C’est ce jeu où tu demandes à l’autre si le personnage mystère a une moustache, des lunettes, des cheveux bruns, etc. En gros, tu dois deviner ses caractéristiques, ce qui le rend différent de tous, afin de l’identifier. 

Quand j’ai rencontré mon mari, le jeu des différences était assez évident. Ma langue était le français, lui l’italien. Je venais du nord, lui du sud. Il était catholique, moi athée. Il avait déjà un enfant, moi pas. Quand je me suis expatriée dans le sud de l’Italie, même chose, le choc culturel a à nouveau révélé une multitude de différences.

Quand une kundalini m’a ouvert les portes de la spiritualité, c’était reparti pour un tour : il y avaient les gens inconscients et moi, les non connectés et moi, ceux qui n’avaient aucun soupçon concernant le pouvoir de l’énergétique et moi, etc.

Quand la plandémie a sonné le tocsin, le jeu a repris de plus belle : il y avaient les zombies et moi, les fous de la piqûre et moi, ceux qui se faisaient fouiller le nez et moi, etc.

En fait, j’ai joué au jeu des différences toute ma vie. Jeu qui me permettait de m’identifier, de me classer dans telle ou telle catégorie de gens, de savoir à quelle tribu j’appartenais et, bien sûr, où mettre les autres. Les autres qui devenaient, dès lors, intéressants ou pas.

Aujourd’hui, toutes ces idées se sont effondrées comme un château de cartes et les frontières entre les autres et moi se sont dissoutes. 

Comment ? Depuis que je sais et que j’ai intégré une vérité essentielle : les autres et moi partageons la même conscience, la même identité.

Tant que je me prends pour un humain différent des autres, tant que je m’identifie au personnage que je joue, je ne vois effectivement que ce qui me sépare des autres. Lorsque je vois la vraie nature de ce que nous sommes, je perçois nos nombreuses similitudes et notre caractère universel. Toutes ces différences ne sont que des concepts dans un monde illusoire où n’existe, en réalité, qu’une seule et même tribu : l’humain limité qui recherche la conscience illimitée qu’il est.

Je t’invite à abandonner tout classement, toute définition, toute case dans laquelle tu aurais envie de te mettre, ainsi que les autres. Il ne s’agit pas de sombrer en mode bisounours, de fantasmer sur un concept du « tous unis », mais bien de comprendre enfin la vraie nature de ce tu es, de ce que nous sommes tous.

Nous sommes une seule et même conscience qui prend toutes les formes et tous les rôles. Aucune existence n’a plus d’importance qu’une autre, il n’y a aucune supériorité ou infériorité. Nous sommes des idées qui avons pris naissance dans un monde d’illusions ; de la même manière que tous les éléments de tes propres rêves prennent naissance dans ta conscience et sont irréels. 

Comprendre et intégrer cette vérité fondamentale est la libération de souffrances inutiles. L’illumination n’est rien d’autre que vivre cette vérité, vivre l’absolue liberté qu’elle procure.

Si ton existence est chaotique en ce moment, je peux t’aider.

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