Mercredi dernier, je me suis retrouvée dans une de ces scènes de vie qu’aucun parent n’a vraiment envie de vivre… et qui, pourtant, m’a permis de mesurer très concrètement ce que le Vedanta change, en profondeur, dans notre manière d’être dans ce monde.

C’était la démonstration de fin d’année du club de basket d’Alessio (mon fils de 11 ans), organisée en plein air derrière l’église Carmine de Martina Franca. Trois heures de festivités, une bonne centaine de gamins, des parents à la pelle, des photos, des matchs et des médailles… autant dire que j’avais prévu le coup en emportant mon ordinateur, histoire d’occuper ce temps à autre chose. Je m’étais installée un peu à l’écart, tournée vers la fameuse vallée d’Itria, concentrée sur mon travail pendant que la foule bruissait derrière moi.

Au moment de la remise des médailles, je referme mon ordinateur, je range mes affaires et je m’approche du terrain, téléphone en main, prête à capturer ce petit souvenir. Mais… pas de trace d’Alessio.

Je commence à scruter les rangées d’enfants, un par un, cherchant le 39, son numéro de maillot. Rien. Je recommence. Toujours rien. Quinze bonnes minutes à balayer le terrain du regard, à vérifier encore et encore… il n’était pas là.

Et là où, autrefois, un tourbillon intérieur aurait immédiatement surgi — battements de cœur affolés, scénarios-catastrophe, sentiment d’urgence absolue — il n’y avait… rien de tout ça. Juste le fait brut : “Merde, il n’est pas là !” Pas de projection dans ce qui pourrait arriver. Pas d’identification au rôle de “maman qui doit sauver son enfant”. Aucune réponse physique. Une simple observation lucide depuis un mental uniquement analytique.

Mon regard a fini par quitter le terrain pour se porter plus loin, vers le parc de jeux. Et là, j’ai aperçu mon chien errant en pleine exploration. Après de nombreux grands signes exaspérés et un gros je-fais-semblant-de-pas-te-voir en retour, je suis allée le récupérer. Arrivée devant lui, je lui ai demandé bien entendu ce qu’il faisait là et, avec sa tête d’ado nonchalant, il m’a répondu : « Je n’aime pas la couleur de la médaille, elle est argentée ! » Euuuh, comment te dire… oui, il a eu droit à un bon recadrage maternel.

Pourquoi je te raconte cette scène banale ?

Parce qu’elle démontre ce que permet une intégration réelle des enseignements du Vedanta. Ce n’est pas qu’on “gère mieux ses émotions”. Ce n’est pas qu’on “reste zen” en se forçant. C’est qu’on ne crée plus le drame mental qui, d’ordinaire, viendrait parasiter la situation.

Concrètement, cela donne ceci :

✔︎ le mental ne part pas en projection

✔︎ aucune identification au rôle ne vient colorer l’action

✔︎ le corps ne reçoit pas de signal erroné de danger

✔︎ l’intelligence naturelle reste parfaitement disponible

✔︎ il n’y a rien à transcender, car le drame n’a même pas été fabriqué

C’est là que le Vedanta change la vie : pas en créant une bulle d’irréalité à la Mooji « Tu n’es pas cet humain », mais en te permettant de vivre pleinement l’existence — telle qu’elle est, sans surimpression inutile. C’est un outil formidable qui te permet, entre autres, de comprendre exactement comment ton esprit fonctionne et de basculer dans ton identité première, le Soi toujours en paix.

Voilà le travail que nous faisons au sein de ma communauté privée Spiritualité Avancée. Si tu sens que le moment est venu pour toi d’avancer concrètement vers la libération ultime, rejoins-nous ici https://subscribepage.io/spiritualite-avancee

Ps : Les membres ont accès aux ateliers ponctuels aussi, comme celui de ce mercredi où j’enseignerai ce qu’est vraiment la méditation et comment la rendre vivante dans ton quotidien… https://entrepreneures-spirituelles.com/zoomsangs/