💥 3 attaques contre le Vedanta.
Voici comment j’y ai répondu.
Parce que oui, même si je l’adore, j’ai déjà douté. Et comme tout outil, j’ai voulu voir s’il tenait face aux grandes questions. Spoiler : il a résisté.
🎯 Challenge 1 :
“Si tout est Brahman… pourquoi continuer à enseigner, corriger, faire des distinctions ?”
📿 Ma réponse : Ce n’est pas “moi” qui enseigne. C’est Isvara qui agit à travers le rôle. Et tant qu’il y a un jiva (individu) qui se croit limité, un mental prêt à entendre, alors il y a place pour une pédagogie. Le Soi n’a besoin de rien. Mais le jiva a besoin d’un chemin pour réaliser qu’il est le Soi.
🎯 Challenge 2 :
“Pourquoi recommander de calmer le mental, si tout est déjà Cela, même le bruit ?”
🧘♀️ Ma réponse : Parce que l’ignorance ne peut être détruite que par la connaissance, et la connaissance ne peut s’installer que dans un esprit mûr et stable. Ce n’est pas un rejet d’Isvara (Dieu), c’est un accompagnement progressif de sa manifestation en tant que chercheur spirituel. La tempête fait aussi partie du Tout. Mais tu ne peux pas étudier le ciel étoilé quand il y a des éclairs.
🎯 Challenge 3 (bonus) :
“Mais le Vedanta lui-même est une illusion, non ? Alors pourquoi y adhérer ?”
🪞 Ma réponse : Exactement. Le Vedanta est un outil duel qui prouve la non-dualité. Et quand la connaissance est ferme, le Vedanta s’auto-annule. C’est une épine pour enlever l’épine, un rêve qui te réveille. Je n’y adhère pas comme on adhère à une idéologie. J’y adhère comme on adore la barque qui nous a ramenés chez nous.
💡 Conclusion ? Le Vedanta n’est pas là pour être glorifié. Il est là pour être testé, utilisé, puis transcendé. Et si tu peux l’aimer sans t’y attacher, il t’emmènera au-delà de l’attachement et de l’amour lui-même.