Oublie tes blessures de l’enfance


Comme tout le monde, je traîne un paquet de blessures dans ma vie d’adulte. Et, si tu lis cet email, tu connais pas mal le sujet des blessures de l’enfance ainsi que les 5 principales de Lise Bourbeau. ‘Y a des chances aussi que tu sois devenu.e, avec les années, un.e pro dans la détection de celles-ci. Je les appelle mes « gros boutons rouges », un peu comme ces buzz qui font un vilain « biiiip » dans les jeux télévisés.

Dès que tu perds ton calme, que tu sombres dans le jugement et les critiques, que tes peurs remontent à la surface : ça y est, c’est encore une blessure à l’oeuvre ! Et, une fois calmé.e, tu t’empresses d’analyser ce qui a déclenché l’émotion négative. Parfois tu trouves vite, parfois non, et, dans la grande majorité des cas, ce sont toujours les mêmes qui reviennent sous différents angles.

À force – si comme moi tu es honnête – tu as même développé un certain plaisir dans ces enquêtes. Tu ressens une certaine satisfaction chaque fois que tu mets le doigt sur ce qui déconne chez toi. Une certaine fierté également parce que, oui, tu te connais bien, contrairement à beaucoup de gens. Malheureusement, tu sais aussi au fond de toi que l’accalmie sera plus ou moins brève, car ces moments reviennent constamment, avec plus ou moins de force.

En clair : ces blessures qui s’expriment, encore et encore, ne sont que des crises de ton ego. Oui, tu les connais et reconnais bien, mais tu ne contrôles absolument rien vu que le jeu est récurrent. C’est normal, étant donné que ton approche est essentiellement en mode développement personnel.

Personnel = ton personnage = créé par ton ego.

Ton ego crée la blessure/le personnage blessé, crée ensuite la crise, puis il te fait croire qu’il va réparer le tout. On nage en plein triangle de Karpman…!

Voilà les limites du développement personnel et pourquoi les gens ne sortent jamais complètement de leurs crises égotiques… à moins d’évoluer vers leur dimension spirituelle, là où le jeu est différent.

Les étapes sont simples :

  1. Admettre que l’ego ne peut guérir l’ego
  2. Admettre que le Soi est la dimension supérieure
  3. Lâcher complètement l’ego en faveur du Soi

Cette dernière étape demande un vrai saut dans le vide. Elle ne se fait jamais seule, d’ailleurs, car les résistances sont puissantes. Ceux qui y vont, ce sont ceux qui souhaitent évoluer de manière conséquente et réellement transformer leur existence à tous les niveaux. C’est là où j’interviens et accompagne.

Si tu te sens appelé.e par ce saut dans le vide et cette transformation irréversible, plutôt que le va-et-vient de tes crises égotiques, alors contacte-moi 🙂


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