J’avoue qu’il n’y a pas si longtemps je disais encore à mon mari que je me sentais prête à me réinventer ailleurs, dans un pays plus clément.
En Italie, l’étau semble parfois se resserrer pour les gens comme moi qui n’adhèrent pas du tout à ces pratiques étranges que les autorités mettent en place.
Je porte le masque, en mettant un sourire dessous pour les gens que je croise au supermarché, mais mon Dieu que j’aimerais voir tous ces autres sourires à nouveau. J’aimerais voir les hommes libres, heureux, plein de vie et d’énergie.
Mais ce que mon ego me montre ce sont des zombies qui déambulent, sans même avoir le désir de respirer. Des âmes éteintes, des corps sans lumière. De la peur et de la colère parfois aussi.
Jusqu’à ce que je comprenne que mon regard était complètement faux, que je créais cette réalité mais qu’elle n’était qu’une illusion.
L’Homme est plein de vie même lorsqu’il est éteint. Et sa lumière ne le quitte jamais.
Et vu que je suis le changement que je veux voir dans le monde : j’ai abandonné cette vision apocalyptique et dirige maintenant mes pensées vers ce que mon coeur me dit de voir.
Je vois de la résilience, je vois des sourires à nouveau – dans les yeux. Je vois des opportunités, des apprentissages, et une évolution inarrêtable et incontrôlable. Je vois un nouveau monde qui naît, plein d’espoir et d’humanité.
Nous avons tous le choix de regarder le verre à moitié rempli ou à moitié vide. Même quand les circonstances semblent difficiles.
Et à la question « Où puis-je vivre en sécurité en ce moment ? » je réponds maintenant :
AU COEUR DE TON ÂME