Mon jeu d’entrepreneure


J’avais envie pour une fois d’aborder ma facette d’entrepreneure. Peut-être parce que mon nouveau livre « Etre une entrepreneure spirituelle – Quand Dieu remplace le marketing » vient de sortir sur Amazon.

Le commerce et la vente, je suis née dedans. Ça fait partie du programme que j’ai choisi pour cette incarnation. À 18 ans, je servais les clients de la station-service juste à côté de l’établissement où j’étais sensée suivre les cours. Aux supérieures, j’optais pour un master en sciences commerciales parce que j’aimais manipuler l’argent. À 22 ans, je rachetais un vidéo club, une aventure qui durera 5 ans. Durant les années qui ont suivi, j’ai travaillé principalement dans l’HORECA (secteur Hôtel Restaurant Café) dans des fonctions à responsabilités (bureaux). Au final, j’ai toujours été en contact avec des clients et au milieu de transactions et de contrats. J’ai même une qualification d’import-export international.

Puis en 2014, après mon congé de maternité, j’ai décidé de me remettre à mon compte. Mais, cette fois, sur Internet afin de m’occuper de ma progéniture simultanément. Oui, ça fait 10 ans cette année que je suis une webentrepreneure. J’avais dans l’idée de proposer mes services en tant qu’assistante en ligne mais, très vite, j’ai renoué avec la vente et le marketing. J’étais tombée amoureuse des newsletters et c’était devenu ma spécialisation (j’ai une qualification d’expert en email marketing). 

Tout allait bien, je commençais à bien gagner ma vie, puis PAF cette kundalini sortie d’absolument nulle part m’est tombée dessus. Mon joli château de cartes s’est écroulé. À l’époque j’étais athée, cartésienne, matérialiste, avec absolument aucune culture ni notion de spiritualité. C’était en mars 2016, j’avais 42 ans, et je me réveillais enfin d’un long rêve. Un long rêve dans le rêve. C’est à ce moment-là que j’ai entamé cette quête du « Qui suis-je et quel est ce monde dans lequel je suis ? ».

Plus possible de continuer dans le marketing et, à peine quelques mois plus tard, j’ai lancé Entrepreneures Spirituelles. Je ne gagnais pas grand-chose, mais j’avais mon mari qui travaillait et j’étais heureuse. Quelques années plus tard, nous avons eu de gros soucis financiers. Les comptes dans le rouge et les cartes bloquées. J’ai alors remis ma casquette de marketeuse, parce que c’était facile pour moi de faire de l’argent dans ce domaine.

Tout semblait bien fonctionner, l’argent rentrait par dizaines de milliers d’euros, et je transmettais maintenant à mes clientes comment je faisais. Puis, bizarrement, ce navire-là a commencé à sombrer. Tout d’un coup, je ne vendais plus rien et, mon pire cauchemar a débarqué : des clientes se plaignaient maintenant de mes prestations et moi de manière parfois virulente. C’était une grande première pour moi, en 30 ans de relations clients, et vraiment très douloureux. J’en pleurais. J’étais aussi très fatiguée de tous ces lancements, promotions et autres. C’est comme ça que j’ai complètement craqué.

Je ne savais plus quoi faire, j’étais dans une grande confusion, fatiguée et en peine. Comme un cri de désespoir, j’ai alors demandé à Dieu de prendre le relais. Je Lui ai promis de faire ce qu’Il voulait et de suivre Sa guidance. J’ai jeté ma casquette de marketeuse à la poubelle et j’ai fait un grand plongeon au coeur de moi-même. Sans m’en rendre compte, j’avais repris ma quête « Qui suis-je et quel est ce monde ? ». J’avais abandonné mes peurs et je suivais maintenant uniquement cette guidance intérieure. Quand on est désespérée comme je l’étais, les sauts dans le vide ne font plus peur. Et c’est précisément à ce moment-là que les portes se sont ouvertes tout grand. 

Ce livre, « Etre une entrepreneure Spirituelle – Quand Dieu remplace le marketing », je l’ai écrit pour déposer une fois pour toutes mes connaissances et mon expérience en tant qu’entrepreneure et marketeuse. Une abonnée m’avait contactée quelques mois avant, espérant m’engager en tant que coach marketing, et j’avais refusé. Même si je ne suis pas avare de conseils avec mes clients actuels entrepreneurs, quand c’est utile, ce n’est plus là où mon attention est portée. D’ailleurs, le livre ne parle que très peu de marketing ou de vente, il est avant tout centré sur le divin et l’humain qui intègre sa partie divine dans son jeu d’entrepreneur. 

Quoiqu’il en soit, puisse ce récit t’encourager à sauter dans le vide, là où se trouvent tous les cadeaux de la vie. Et si tu as besoin d’une personne à tes côtés pour transformer ton existence, tu sais où me trouver… Fais-moi un petit message si tu sens que c’est le moment.


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