Je ne sais pas à quel moment on a pensé qu’un homme libre était un danger pour autrui. Je ne sais pas à quel moment on a pensé qu’un homme libre était un égoïste ou un insouciant. Je ne sais pas à quel moment on a pensé qu’un homme libre était une menace pour la sécurité d’autrui.

D’où viennent ces idées étranges si ce n’est d’esprits malades ? Malades de contrôle, entre autres.

Je ne sais pas à quel moment j’avais oublié que j’étais un être absolument libre, et je remercie tous les esprits malades de me l’avoir rappelé et de me le rappeler encore.

Mon champ d’action est tellement illimité, en fait, que je comprends que cela puisse faire peur aux esprits malades.

Amusons-nous donc à nous rappeler qui nous sommes à chaque fois qu’un d’entre nous tombe dans l’oubli.

Une conscience éveillée vaut 1000 esprits malades.

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