J’ai découvert tout récemment Jean Klein, non-dualiste transmettant l’Advaïta (comme moi) qui avait atteint l’illumination.
Dans le livre « Transmettre la lumière », il dit :
Le concept du « je » n’est qu’une contraction au niveau du corps-pensée. Il n’a pas plus de réalité qu’une mauvaise habitude. C’est une défense contre la peur de n’être personne.
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que l’ego et son personnage que je crois être n’est rien d’autre qu’une sale habitude. Et c’est justement ça que j’étais moi-même en train d’observer au moment où je lisais ces lignes.
Depuis quelques semaines, depuis la retraite avec Mooji plus précisément, je fais constamment des allers-retours entre le Soi et le moi. Je médite plusieurs fois par jour, de courtes périodes, afin de replonger dans ce merveilleux silence que Je suis. Je méditais déjà régulièrement avant, mais une chose a changé : je reste « dedans » après avoir repris mes activités.
J’ai détecté exactement comment l’ego reprenait sa place, mine de rien : quand j’interagis avec une autre personne. Dès que je dois échanger, discuter, etc., Delphine revient.
Je vois clairement ce qui se passe : je joue littéralement un rôle. Une partie de moi le voit et ça en est risible. Je vois que je ne sais pas être personne. Je ne sais pas comment interagir sans ma personnalité alors, je l’endosse tout naturellement. Comme une sale habitude, oui. Car ce que Je suis n’a pas besoin de savoir comment interagir. Le Soi est impersonnel. Je sais que mon ego a peur de disparaître et cette habitude est aussi un moyen de survie.
Dans le livre, il mentionne aussi à quel point la barrière entre le Soi et le moi est fine, à quel point nous sommes proches de la Vérité. Je le constate de plus en plus effectivement. Le chemin vers l’illumination n’est rien d’autre qu’un gros travail de déconditionnement. Un entraînement de l’esprit, jusqu’au moment où l’esprit lui-même saute et laisse place au vide plein.
C’est fou comme nous avons compliqué à l’extrême quelque chose d’aussi simple. Fou aussi à quel point nous minimisons la puissance de notre esprit. Je commence à peine à en mesurer l’ampleur, à force de déconstruction.
Une chose est certaine : je suis en train de vivre la plus belle des aventures « humaines ». Et je suis en admiration totale devant mes clients et leur transformation. Vraiment.
Si toi aussi, tu veux avancer spirituellement, faire sauter quelques blocages et voir ta vie transformée, contacte-moi.