La peur de mal faire chez les entrepreneures spirituelles est revenue tant de fois dans mes enquêtes et sondages que je ne pouvais pas ne pas en parler. 

Alors on va crever l’abcès une bonne fois pour toutes. 

Cette peur de mal faire existe grâce à 2 croyances :

1/ Je ne suis pas à ma place

Je ne suis pas assez qualifiée, « qui suis-je pour… », je ne suis pas parfaite, je suis capable de me planter complètement, je vais démolir ma cliente, etc. 

Personnellement je trouve ça un peu étrange car on sait très bien que ces femmes entrepreneures spirituelles se lancent toujours dans une activité qui leur tient à coeur et qui les intéresse. Donc par définition elles sont là où elles doivent être.

Ce n’est pas comme si tout d’un coup elles se mettaient à concevoir des programmes informatiques ou s’improvisaient fabricantes de pizzas à la chaîne. Là on pourrait estimer qu’elles ne soient pas à leur place effectivement.

Au moment où nous naissons nous avons toute une série de dons, capacités, et intérêts particuliers qui font que nous irons naturellement vers notre voie. Même si la vie semble nous faire faire quelques détours, ce n’est jamais en vain… il y a toujours un plan.

Si mes passions et mes désirs me mènent vers une activité d’entrepreneure spirituelle alors je suis exactement à ma place. Douter de cela serait douter de qui je suis, or s’il y a bien une chose où je ne peux pas me tromper c’est de savoir ce que j’ai envie de faire (ou pas).

Et si je n’étais pas à ma place, et que je risquais de mal faire, ça voudrait dire que l’Univers s’est complètement planté en m’envoyant telle ou telle personne….? HUM.

2/ Les rencontres sont des hasards

Croire que je peux faire mal est tout un concept. Un concept qui repose sur une longue liste de croyances.

Déjà, c’est quoi faire mal ? Si on interroge 10 personnes on aura 10 réponses différentes, ou en tout cas des réponses nuancées. Lorsque des affirmations sont à ce point changeantes il ne peut s’agir d’une Vérité. 

Je me souviens de cette femme qui avait pris une séance avec moi et qui s’était vexée de ce que je lui avais dit. Ça l’a vraiment embêté pendant un temps et longtemps plus tard elle m’en a parlé. C’était tout simplement venu toucher une corde sensible et ma remarque désagréable l’avait amenée à explorer ce « point noir ».

Ai-je fait mal de la « vexer » ? Suis-je responsable si elle se vexe ? 

À partir du moment où notre intention est lumineuse, la façon dont la personne en face de nous gère ses émotions n’est pas de notre responsabilité. Bien sûr j’étais désolée qu’elle ait ressenti cela, et si j’avais su (qu’elle l’aurait mal pris) et si j’avais pu (si j’avais eu conscience à ce moment-là de formuler ma remarque autrement) cela se serait passé différemment. Mais avec des si… 

La vérité c’est que le scénario était parfait. En fait, il est toujours parfait.

L’Univers a toujours un plan, nos âmes aussi complotent entre elles. Cette femme ne m’a pas rencontrée par hasard, à ce moment précis de mon niveau de conscience, de connaissance et d’aptitudes.

Croire que je peux faire mal c’est croire que la vie peut faire une erreur.

Même quand un rendez-vous se passe mal, ce ne sont que des apparences car il y a toujours énormément à gagner pour chaque partie concernée.

D’ailleurs, cette cliente a continué à participer à mes événements importants.

Les femmes molestées deviennent de puissantes guérisseuses. Les anciennes employées en burn out de grandes coaches sensibles. C’est à travers ces rencontres qui leur ont fait mal que de grandes femmes sont nées… et ce sont elles qui changeront le monde.