Mercredi matin, ma grand-mère de 94 ans a fait sa transition. J’ai alors constaté que je ne ressentais aucune émotion particulière, que son départ était pour moi un non-événement.
Cela faisait plus de 2 ans que, tous les lundis à 14h, je l’appelais pendant 1 heure. Elle était rebelle et anti-système, comme moi, et je lui partageais mes découvertes. Crise mondiale, faux covid, big pharma, big agro, big tech, géopolitique, psychologie, relations, etc. Ça ratissait large, et chaque appel se terminait par un « Et bien, j’ai encore appris quelque chose avec toi! » Intelligente, curieuse et cultivée, avec un penchant pour les histoires sordides, elles adorait nos conversations – et moi aussi. Alors, quand elle n’a plus été capable de décrocher quelques semaines plus tôt, nos rendez-vous m’ont manqué.
Ceci dit, ça n’aura pas duré longtemps. J’ai vécu tellement de changements de vie ces dernières années, notamment avec mon mari qui fait des va-et-vient à l’étranger, que ces bouleversements d’habitudes me touchent de moins en moins. Et puis, avec cette expansion spirituelle que je traverse, certaines choses ne sont plus perçues ni vécues de la même manière. Comme la « mort » de ma grand-mère.
« Qu’est-ce qui meurt vraiment ? » me suis-je demandé. Je ne suis pas parvenue à une réponse. D’une part, sa conscience n’est pas touchée, d’autre part, est-ce que le corps existe réellement ? Aussi réaliste que ce monde nous semble, avec ses problèmes et nos corps susceptibles d’être éliminés, je sais aujourd’hui que tout est faux. J’ai vu et vécu que tout était faux. Et plus j’expérimente l’autre réalité de ce que nous sommes, moins j’achète ce que mon petit personnage perçoit à travers ses 5 sens.
Selon Un Cours En Miracles, Jésus s’est laissé crucifier afin de revenir (résurrection) et prouver que le corps n’était qu’une illusion, que rien ne meurt. Ça fait tellement plus de sens que le scénario où il se serait sacrifié pour nettoyer tous nos pêchés. Je n’y ai jamais cru ; les jeux de culpabilité ont toujours été des jeux de pouvoirs.
On pourrait dire que le personnage de ma grand-mère est mort mais, là encore, ça ne colle pas. On sait que toutes les informations le concernant sont dans ce grand champ de conscience multidimensionnel que certains appellent les annales akashiques. Pour avoir exploré ces dimensions, je sais que l’information est là et est accessible à tous ceux qui le souhaitent. Or, une information est une fréquence, tout comme nos personnages, nos corps, nos planètes, etc. C’est juste que ça se joue à différents niveaux, sur différents plans. Elle ne disparaîtra donc nulle part.
Sauf… lorsqu’elle aura fini de se prendre pour une conscience séparée. Lorsqu’elle aura transcendé sa grande création multidimensionnelle et son enfer karmique, et réalisé à nouveau complètement qu’elle n’a jamais quitté son Créateur. Lorsqu’elle se sera éveillée du rêve. Mais, à ce niveau de conscience, ce n’est pas qu’elle n’existe plus, c’est qu’elle n’a jamais existé. Tout ceci n’est qu’un rêve dont nous finirons tous par nous éveiller.
Je t’invite donc à réfléchir par rapport à ce que la mort représente pour toi ? À observer les autres face à la mort. Aux croyances cachées derrière le chagrin. À l’attachement à nos habitudes. À quel point la mort est tabou dans nos sociétés. À quel point nous serions des humains inarrêtables et incontrôlables si nous ne croyions plus en la mort…
Quant à ma grand-mère, je lui souhaite bonne continuation ! Qu’elle puisse être aussi lucide dans la quatrième dimension et ses mondes invisibles qu’elle l’était sur cette planète…
Si tu souhaites rejoindre un groupe de personnes avec qui tu peux parler en ces termes de manière libre, sans paraître pour un.e dingue, être complètement soutenu.e dans ton expansion spirituelle et avoir un cadre et des clés essentielles pour accélérer ce processus, contacte-moi.