Quand je me suis éveillée à la spiritualité de manière un peu brutale, j’ai vécu de nombreuses expériences que l’on peut qualifier de surnaturelles et extraordinaires. Enfin, si on est fermée à tout ça au départ comme je l’étais.
Pendant 9 mois (tiens comme une grossesse) j’ai été retournée dans tous les sens, au propre comme au figuré, puis plus rien. Je ne me posais pas de questions du genre « Ho j’ai perdu des facultés ? » car au fond de moi je me sentais toujours très reliée à l’invisible, qu’il se manifeste ou pas. Et puis j’étais bien tout simplement, alors que demander de plus !?
Et pourtant des choses continuaient de changer en moi, mine de rien, et je souriais de plus en plus. J’ai découvert alors la force du sourire intérieur.
Changements subtils
J’ai toujours été quelqu’un de souriante et rarement de mauvais poil avec les gens. Mais comme tout le monde j’avais des périodes de stress, le sourire pouvait alors s’effacer pour laisser place à une Delphine pensive et « absente ».
Depuis la découverte de la spiritualité et surtout de qui nous sommes vraiment, (c’est toujours en cours hein !) mon stress a considérablement baissé. Dans certaines situations il a même carrément disparu. Ce n’est pas quelque chose qui se fait du jour au lendemain, c’est progressif, et on ne s’en rend pas toujours compte. Les prises de conscience se font en général en discutant avec les gens qui nous connaissent bien, ou nos clients qui subitement se mettent à vous dire que vous êtes de plus en plus rayonnante.
Le stress
Le stress est une maladie. Je le vois vraiment comme ça aujourd’hui. D’ailleurs il peut en provoquer une tonne d’autres. Il peut être partout : dans nos relations familiales, amicales, ou professionnelles, mais aussi avec nous-mêmes lorsque la voiture tombe en panne, une grosse facture ou un examen qui arrive, ou les clients qui n’arrivent pas ! La liste est sans fin.
Mais que vient-il donc faire là ce foutu stress ? À quoi sert-il au final ? Vous êtes-vous déjà posé la question ? Un proche m’a une fois dit « si tu ne stresses pas ça veut dire que tu t’en fous » ! Cette remarque m’a torturé le cerveau à l’époque car une part en moi était d’accord mais une autre était convaincue que ça ne pouvait pas être la seule alternative.
L’alternative
Oui il en existe bien une et le sourire en fait partie. D’ailleurs on lit souvent que si on se force à sourire tous les jours nos journées seront embellies et les soucis seront plus légers, voire certains disparaîtront carrément.
Seulement pour moi se forcer à sourire, même si ça marche, a un côté éphémère. Un peu comme quand on prend une aspirine pour un mal de tête… le fond du problème n’est pas résolu. L’origine du stress n’a pas été traitée en d’autres mots. Et vous remarquerez que c’est le propre de notre médecine occidentale : on soigne les effets et non la cause !
La cause du stress, qui nous retire d’ailleurs notre sourire, c’est la peur.
La peur de manquer, la peur de perdre, la peur de ne plus être aimé, ou d’être rejeté.
Ne plus succomber au stress ce n’est pas s’en foutre, c’est ne plus avoir peur.
Et il existe beaucoup de façons d’y arriver, notamment en ayant « la foi ». C’est ce qui a changé pour moi. Ça ne veut pas dire que rien ne va m’arriver, bien sûr que si!, mais que j’accepte aujourd’hui avec conviction que tout a un sens et que tout est pour le mieux. Même dans les pires situations, même si je ne le vois pas, je sais que cette situation a sa raison d’être.
La force du sourire intérieur
Alors je souris en-dedans car je sais que cette nouvelle épine dans le pied est là pour m’apprendre quelque chose, me faire grandir. Le sourire devient une forme d’acceptation, de lâcher prise et de bienveillance envers soi-même. Il est conscient et non forcé. Et il change tout.
Que ce soit au niveau personnel ou professionnel, s’armer du sourire plutôt que de sombrer dans le scénario de la peur et du stress change la vie. Dans les moments difficiles ce n’est bien entendu pas un grand sourire visible, mais plutôt un petit, comme une petite voix qui me dit que tout ça a sa raison d’être, que ça va aller. Quelque chose d’intime et d’intérieur, de réconfortant, qui me fait comprendre que tout est pour le mieux même dans le pire scénario.
Et vous, comment luttez-vous contre les épisodes difficiles ?