Je n’ai pas eu le temps

Je n'ai pas eu le temps

Êtes-vous de celles qui répondent régulièrement « je n’ai pas eu le temps » ? Parce que pour moi, jusqu’à il n’y a pas si longtemps, c’était le cas.

Le coup classique de la solo-entrepreneure : je suis débordée, j’ai une tonne de choses à faire, rien n’avance, à part le temps qui lui file grave !

Et si comme moi vous êtes aussi une épouse et une maman, ben c’est le bazar entre le rangement, les lessives, les repas, et écouter le chéri qui adooore parler de son travail.

Le gros mensonge

Jusqu’au jour où j’ai réalisé que ce n’était qu’un gros mensonge, et que je me mentais à moi-même !

Oui, c’est du lourd… je m’explique…

Tout d’abord, si j’étais débordée c’est parce que je voulais absolument tout faire moi-même dans mon activité ! Comme si j’étais obsédée par le « do it yourself ». Et ce n’est pas tant que je pensais faire mieux que les autres mais plutôt que déléguer allait sûrement me coûter un bras.

Mais bizarrement je trouvais toujours de l’argent lorsqu’il s’agissait d’aller chez le coiffeur ou d’envoyer mon fils en Italie chez ses grands-parents (ben oui, parce que de temps en temps j’ai envie de faire une pause en tant que maman !).

Pourtant, en faisant le calcul, le temps que je gagne en déléguant vaut plus que l’investissement. Ça risque même d’être mieux fait, et je ne vous parle pas des avancées que je peux alors réaliser pour mon activité. Hum.

Facebook

J’ai réalisé aussi le temps énooooorme que je passais sur Facebook ! Je ne suis pas en train de vous dire que j’ai culpabilisé, quoi qu’un petit peu quand même.

C’est le réseau que j’utilise assidûment pour tisser des liens professionnels et il me le rend bien. Mais j’y prends tellement de plaisir que je n’avais pas l’impression de travailler, plutôt de me distraire. Ça c’est la vérité, et pour une fois je l’assume gaiement.

Le déclic

J’ai donc commencé par assumer surtout le fait que je ne voulais plus travailler des heures interminables, sauf « gros truc qui tombe ». Que ça me plaisait bien d’arrêter à 15h30 pour aller chercher mon fils à l’école et d’ensuite jouer avec lui, manger avec lui, ranger derrière lui (ha non merde, pas la dernière !).

Pour y arriver, je me suis d’abord débarrassée d’un vieux cliché tenace : il faut travailler dur pour bien gagner sa vie. Et puis d’un autre : ton mari (indépendant lui aussi) fait des heures de malade donc toi tu vas pas te contenter de quelques heures par jour hein… BEN SI !!! Finalement, si lui ça l’amuse… moi pas 🙂

Le calcul

Alors j’ai commencé à calculer… Le nombre d’heures que j’avais réellement envie de donner à mon activité (il faut toujours être honnête avec soi !), le nombre de clientes que cela représentait, et donc le total qu’allaient me rapporter ces prestations.

Là j’étais mal… c’était maigre !

Et c’est à ce moment que j’ai « virtuellement » rencontré Stéphanie Hétu… Et surtout sa formation « Je crée ma communauté engagée » qui a changé la donne ! Mais ouiii, pourquoi je n’y avais pas pensé avant, il faut travailler avec des groupes et pas juste en individuel ! (Ps : si vous visitez le lien, vous verrez même une vidéo témoignage que je lui ai faite du temps où j’étais Mme Newsletter 😉 )

En conclusion

J’ai beaucoup grandi grâce à elle et ma petite entreprise ne connût plus la crise… J’ai continué par la suite à investir dans des accompagnements, en moi quoi, afin d’aller encore plus loin – avec le même nombre d’heures !

Bien sûr cette façon de travailler n’est peut-être pas appropriée pour votre activité mais ne pensez pas qu’il n’existe pas de solutions pour vous.

Vous, et vous seule, êtes la maître à bord !

Alors… quelle est l’option qui vous tente le plus : « Je n’ai pas eu le temps » ou « Je vais prendre les choses en main et m’accorder le temps que je veux » ?


8 Commentaires sur “Je n’ai pas eu le temps”

  1. Y aurait-il un miroir sur cette page ? J’ai eu l’impression de me voir…
    J’ai eu aussi « le déclic » : être entrepreneure, oui. Me bouffer la santé (et la vie) au travail : non.
    Bon par contre, petit problème : je suis en début d’activité (donc pas encore de communauté). Petit problème n°2 : l’assistance administrative en groupe, c’est compliqué. Et merde ! (Bah quoi, toi aussi tu l’as dit ! :p ).
    Je choisis la deuxième option quand même, et je trouverai une solution^^ :*

    1. Ha ha !

      En début d’activité c’est souvent compliqué en effet… Il y a en général un chemin à faire, mais tout est possible ! Tu pourrais par exemple plutôt former (en groupe) des futures assistantes administratives, ou créer ton agence en ligne d’assistantes pour combler un maximum d’entrepreneurs….

      Bravo en tout cas pour en avoir pris conscience et d’avoir choisi la deuxième option !! 😉

  2. Voilà une expression que je n’utilise plus depuis longtemps ! Je dis plutôt, « je n’ai pas pris le temps ». C’est beaucoup plus honnête avec moi même. Du coup, je fais de vrai choix : je ne prends pas le temps d’avancer sur ce dossier, car j’ai pris le temps de faire un time’up avec mes enfants ! Lol, tout est une question de choix <3

  3. Ce n’est pas le temps qui file … c’est nous qui passons à vive allure sur cette planète bleue !

  4. Et bien après avoir suivi ton atelier « En finir avec les blocages d’argent », et ayant pris quelques jours de congés, j’en profite pour lire tes articles.

    je connais bien cette phrase et également, « la journée est trop courte ». Problème de planning, il faut vraiment que je sois plus rigoureuse ;), pas envie de déléguer, je ne me sens plus légitime, pas l’argent pour déléguer, comment trouver la/les personnes qui pourraient me convenir…

    J’ai 2 activités dont une où je forme en individuel et en groupe (cours de couture), la seconde effectivement est en cours d’amélioration, j’ai été coachée par Nath Frochot que tu connais, j’ai également suivi Stéphanie Hétu et toi même 🙂 Merci à vous.

    2017 va être formidable et être un moment palier, une charnière, dans quelques temps, je dirai je le souhaite, « j’ai encore du temps pour … »

    1. « Re » 🙂

      Parfois il peut être judicieux de cibler une activité plutôt que plusieurs car à vouloir être partout on n’est nulle part, si tu vois ce que je veux dire… Surtout si ces activités sont très différentes.

      Je sais de quoi je parle, étant moi-même en transition… merci pour ton commentaire d’ailleurs qui me sert de rappel hé hé !

      Yes, 2017 va cartonner gardons la positive attitude !! 😉

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