Je me suis encore fait avoir


Vendredi, j’écrivais à l’ambassade belge ici en Italie. La carte d’identité de mon fils expirera mi-juillet, période où il prendra l’avion. J’ai donc rempli le formulaire en ligne afin d’en demander une nouvelle. Une dame, du nom d’Ilse Heyrman, m’a répondu très vite, me fournissant le lien d’un agenda pour un rdv en présentiel. C’est là que je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’un rdv pour l’ambassade à… Rome, à 532km de chez moi ! Par contre, j’ai un consulat belge à 91km.

J’ai répondu alors à Ilse :

-Rome est trop loin pour moi, comment puis-je prendre rdv avec le consulat de Bari ?

-Désolée mais le consulat à Bari ne peut pas émettre des cartes d’identité. Vous pouvez faire la demande ici à l’ambassade de Rome ou en Belgique dans votre dernière commune de résidence.

-C’est étrange car j’ai fait sa dernière carte d’identité via Bari en 2020 !? Quelque chose a changé depuis?

-J’ai vu dans votre dossier que votre demande avait été faite à l’ambassade via courrier et que le consulat de Bari avait eu notre autorisation d’émettre un passeport provisoire. Les passeports provisoires se font seulement en cas d’urgence et avec accord du consul.

-Ah d’accord, je comprends mieux maintenant. Donc il vous suffit de leur donner une autorisation, et moi de vous envoyer les documents physiques par la poste….? Je veux bien refaire une demande de passeport d’urgence si c’est nécessaire. Sincèrement, faire 1100km pour une carte d’identité à 10€, en 2023 où les communes font tout en ligne et en appel vidéo pour confirmer l’identité, je trouve ça de la folie… Je comprends néanmoins qu’Alessio doive signer son document (même si ce n’est jamais qu’une copie de sa signature qui se trouvera sur la fameuse carte donc, là encore, sa présence est protocolaire). Trouvons une solution qui me fasse passer par Bari svp.

-Un passeport provisoire vient émis seulement en cas d’urgence et est valable pour un mois. Nous sommes obligés de suivre les instructions du SPF Intérieur en matière de cartes d’identité, qui disent que la personne doit être présente lors de la demande.

J’ai arrêté ici de répondre, car mon personnage (mon ego) était en train de partir en sucette…!

Je déteste les services publics.
Je déteste les petites mentalités des services publics.
Je déteste les gens protocolaires.
Je déteste les normes.
Je déteste la rigidité.
Je déteste l’insensibilité.
Je déteste les gens qui se cachent derrières les lois/règles/décrets et cie, on a vu ce que ça donnait à Auschwitz hein !

Ensuite, j’ai commencé à imaginer toutes sortes de scénarios dans lesquels je confrontais Ilse et dans lesquels je la contournais.

Pour enfin réaliser, après ce grand moment d’échauffement de neurones, que je m’étais encore fait avoir ! Mon Dieu, qu’il est facile de retomber dans l’ego et ses tergiversations incessantes !

Comme je le disais, à peine 2 jours avant durant un coaching de groupe, à mes clientes : « Ne jouez pas dans la scène de crime ! » (le blabla de l’ego). Je les avais prévenues, aussi, qu’une fois que l’on commençait à prendre le dessus sur lui, l’ego revenait en force avec nos sujets préférés… Tu sais, ceux-là qui nous font justement perdre le contrôle, arf !

Alors, je suis sortie de cette scène de crime, et j’ai pris la voie de la Lumière, là où règnent la sérénité et les réponses dont j’ai besoin.

C’est très simple à faire, et plus tu pratiques la « sortie de scène de crime », plus ça devient facile et rapide !

Si tu souhaites arriver à ce niveau de paix intérieure face aux sollicitations de la vie, et que tu as épuisé tous les outils du développement personnel, contacte-moi qu’on en discute…


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