Te rends-tu compte que tout ce qui t’empêche d’être heureux(se), ce qui t’empêche de changer de vie si tu le souhaites, repose uniquement sur le fait que tu es attaché(e) à ton histoire ?
Je trouve ça toujours très impressionnant, le fait de savoir que 90% de nos actions et réactions sont inconscientes et, donc, que seulement 10% de ce que nous faisons et disons est actuellement sous notre contrôle direct.
Cela veut dire que nous évoluons dans la vie en mode auto-pilote. Si nous souhaitons en changer, il faudra alors se reconditionner.
Et pour se reconditionner il faut abandonner certaines idées, comme celle de penser se connaître et celle de donner de l’importance à son histoire.
Par exemple : je réagis sur la défensive dès qu’on touche à mes libertés car plus jeune je me sentais étouffée par l’autorité parentale et son mode de fonctionnement.
Aujourd’hui, plutôt que de me justifier en me reposant sur cette vieille histoire, je peux me dire « Je me fous d’avoir vécu ça, je décide de ne plus y donner d’importance ». Parce que je ne suis pas, et je n’ai jamais été, mon histoire.
Dans la vie il t’arrive des choses mais il serait faux de croire qu’il n’existe qu’une seule façon de réagir. Tout comme nous avons aussi le pouvoir de décider de l’importance que nous donnons aux événements.
En fait je peux choisir exactement qui je veux être dès le moment où je ne donne plus d’importance au passé et dès le moment où je comprends qu’en moi résident tellement de facettes inexplorées que je peux jouer tous les rôles.
Je ne suis pas timide, je joue la timide pour telle et telle raison.
Je ne suis pas fainéante, je joue la fainéante pour telle et telle raison.
Je ne suis pas susceptible, je joue la susceptible pour telle et telle raison.
Je ne suis pas planquée, je joue la planquée pour telle et telle raison.
Etc…
Pour résumer, si tu souhaites changer de vie, ou améliorer l’actuelle, il te suffit de jouer le rôle de qui tu souhaites être. Car pour avoir (obtenir) quelque chose il faut avant tout être (incarner) le personnage qui l’a déjà…
Il faut mourir pour renaître, telle la chenille qui fait place au papillon.